Reines du développement durable
Les abeilles sont un maillon essentiel de la biodiversité
En butinant une fleur, le pollen contenu dans les étamines se colle aux poils de l’abeille. Lorsqu’elle se pose sur une autre fleur de même espèce, une partie du pollen transporté se dépose sur les stigmates appelé aussi pistil, organe reproducteur femelle de la fleur. Lorsque cela se produit, la fécondation est possible, et un fruit, portant des graines, peut se développer. La pollinisation est alors réalisée ! Afin d’accroître la pollinisation, lorsqu’une abeille sort de la ruche, elle visite uniquement des fleurs de même espèce. Les végétaux mellifères, de leur côté, ont su s’adapter et favoriser leur pollinisation par l’abeille en étalant leur floraison. Par exemple, le châtaignier et l’acacia ne fleurissent jamais en même temps pour éviter toute concurrence. 80%des cultures -essentiellement fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses- sont dépendantes des insectes pollinisateurs. Par leur puissance de travail exceptionnelle, une colonie d’abeilles peut visiter en une journée plusieurs millions de fleurs, par leur capacité à prospecter tous les nouveaux emplacements fleuris et par leur aptitude à tirer parti de toutes les fleurs, les abeilles sont, de loin, les pollinisateurs les plus actifs. Elles sont indispensables à la société pour se développer durablement. Toute la nature va bénéficier du travail des abeilles, surtout l’homme. On estime qu’environ 30 % de notre alimentation est directement issue de la pollinisation par les abeilles. Sans leur travail, il n’y aurait plus de fruits, café, thé, cacao…
Quels aliments dépendent du travail des abeilles ?
De nombreux aliments et cultures dont nous dépendons ont besoin ou du moins tirent profit de la pollinisation des abeilles. Voici une liste de certaines de ces cultures : ail, amandes, asperges, aubergines, betteraves, bleuets, canneberges, cantaloups, céleri, cerises, châtaignes, chou frisé, choux, choux de Bruxelles, choux-fleurs, ciboulette, citrouilles, concombres, courges, fèves, fraises, framboises, groseilles, groseilles à maquereau, laitue, lin, luzerne, melons d’eau, moutarde, mûres, navets, oignons, patates douces, pêches, persil, poires, pommes, prunes, radis, raifort, raisins, rhubarbe, sarrasin, tournesols, trèfle…
Imaginez un petit-déjeuner sans les abeilles ! Plus les abeilles vont puiser des ressources en nectar et pollen -matières premières pour confectionner le miel-, plus elles participent à la régénération de ressources -fleurs- pour les années futures. Quelle industrie peut se vanter d’un tel impact positif sur son environnement ?
Vous voulez en savoir plus sur le rucher des Trésoms : la vie de la ruche en hiver, la conservation du miel, la récolte du miel ou encore sur le projet environnemental du Rucher des Trésoms